6 • BOULEVARD CIRCULAIRE

Boulevard circulaire, du déjà vu,
Retour en arrière sur des sentiers battus;
Pavés cahoteux, trajet douloureux,
Senteurs fétides m'agressent et m'enivrent;
Encore un détour dans ces ténébreux faubourgs.

Décor trop connu s'impose à moi,
Et sans retenue, sans ménager sa proie;
Viendra se graver par coups assénés:
Constat lourd et sec, vérité de l'échec.
Encore retombé dans ce travers détesté.

R. Dégoût de la vie et dégoût de soi!
Esclave avili, prisonnier de soi!
Coupable et meurtri, honteux et contrit,
D'avoir repris ce sens interdit.
Déviant du tracé du guide divin,
Pour se détourner vers d'autres chemins.

Brouillard insalubre, soporifique,
Me fit lécher prise, air maléfique.
Décisions d'un jour, face à ce détour,
Soudain pâlirent, s'évanouirent;
Déviation, passion, malgré mes résolutions.

R. Dégoût de la vie et dégoût de soi.
Esclave avili, retombé bien bas.
A quand l'arc en ciel, circuit tout soleil;
Plus d'intempéries, paisible à l'abri.
Restant sur les pas du guide divin,
Sans être attiré vers d'autres chemins.
Mais c'est ça la vie, un chemin étroit,
Veiller sans répit, pour garder sa voie.
Jamais assuré de ne plus dévier;
Va, ton Guide t'appelle.
Qu'être près de lui soit ton seul souci:
L'avenue victoire longera ta vie.

Boulevard circulaire, du déjà vu;
Retour en arrière sur des sentiers battus;
En sortir pourtant, aller de l'avant.
Avenue espoir, au bout du couloir.
Ton Guide t'attend, fidèle à ses plans
Qu'être près de lui, soit ton seul souci !

© 1994. Paroles & musique : Denis & Isabelle HEY


7 • A MES COPAINS

1. Après 30 ans sur cette terre,
J'ai trouvé ma voie aujourd'hui;
Et je suis dans une nouvelle ère,
J'ai ma famille, j'ai mes amis.
Mon orientation elle est claire,
Je sais bien pourquoi je suis là;
Et je sais ce que j'ai à faire,
Je sais où je vais, en tout cas.

2. Mais quand je regarde en arrière,
Quand je me souviens du passé;
J'ai l'impression que c'était hier,
Il me vient bien des pensées.
C'était vraiment la belle époque,
Ou comme on dit "le bon vieux temps";
On cherchait tous à être en vogue,
On voulait rester dans le vent.

R. Bien que je ne regrette rien,
Que je me sente vraiment bien;
Parfois je m'assieds et je pense,
A vous tous mes copains d'enfance.
Bien que nous n'ayons plus de liens,
Que chacun ait fait son chemin;...
Parfois je m'assieds et je pense,
A mes amis d'adolescence.

3. C'est la musique et l'aventure,
Qui nous liaient, nous motivaient;
C'est vrai que nos vies n'étaient pas mûres,
Pourtant combien on s'amusait.
C'est la musique et l'aventure,
Ensemble on roulait à moto;
On ne parlait pas de voitures,
C'était trop sage et bien trop tôt. --> R.

4. Pour vous revoir et vous entendre,
J'aimerais tous vous retrouver;
Car j'ai quelque chose à vous apprendre,
Et un cadeau à vous donner.
Pour vous revoir et vous entendre,
J'aimerais tous vous rassembler;
J'ai quelqu'un à vous faire connaître,
Un ami à vous présenter.

R2. Cet ami veut vous faire du bien,
Il veut vous montrer le chemin;
Et c'est lui votre seule chance,
vous mes amis, vous mes amis d'adolescence...

© 1994. Paroles & musique : Denis & Isabelle HEY


8 • PETIT PANTIN

Petit pantin, tout joli, tout frêle,
Tu tiens bien droit, grâce à tes ficelles,
Tout laqué de blanc, sourire en avant,
Depuis fort longtemps, toi l'ami constant,
Tu restes présent, défiant le temps.

L'oeil aux aguets, le cœur en dentelle,
Tel un miroir aux reflets fidèles,
Tu vis comme moi mes peines et mes joies,
Parfois silencieux, puis tu danses un peu,
Tu mimes si bien mes secrets jardins.

Suspendu là, l'allure guillerette,
L'air de vouloir me garder en fête,
Quand je me sens seule, je te prends un peu,
Quand tu restes là, c'est que j'n'y suis pas,
Tu sembles toujours guetter mon retour.

R. Tu sembles, tu sembles tu sembles toujours,
Voilà ton paraître, mais que dit ton être?
Tu sembles, tu sembles tu sembles toujours,
Je voudrais connaître, te laisser renaître,
Tu sembles, tu sembles tu sembles toujours,
Mais qu'adviendrait-il si je coupais tes fils?

Chambardement dans mon univers,
Ne plus rien retrouver sur mon étagère,
Puis te découvrir un air détaché,
Alors que mon cœur se met à pleurer;
Amitié déchue, illusions perdues.

Tranchant constat, risquer tant d'éclats,
Alors que je jouais si bien avec toi,
Liberté chérie, veux-tu sans merci,
Trahir le futile de ma belle idylle,
Miroir, ì miroir, je ne veux rien savoir.

R. Tu sembles, tu sembles, sembleras toujours,
Car dans ton paraître, se vit mon bien être?
Tu sembles, tu sembles, sembleras toujours,
Je ne veux connaître, risquer de te perdre,
Tu sembles, tu sembles, sembleras toujours,
Resserrons nos liens, pas d'accès au chagrin.

© 1994. Paroles & musique : Denis & Isabelle HEY


9 • BIEN VIVANT !

"Eli, Eli, Lama Sabachtani,
Mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?"

Après le sabbat, il était encore tôt,
Marie de Magdala se rendit au tombeau;
L'ange du Seigneur descendit sur la terre,
Et Marie eut très peur, car il roula la pierre.

Pourquoi cherches-tu celui qu'on a cloué,
Le Seigneur Jésus est bien ressuscité;
Dis à ses disciples, qu'ils vont le retrouver,
Et qu'il les attendra là-bas en Galilée.

Le Seigneur Jésus était bien vivant,
Présent, réel, au milieu d'eux;
Et en les enseignant,
Il leur parlait du règne de Dieu.

Il leur dit: "allez dans le monde entier,
Parlez, prêchez et baptisez;
J'ai reçu de mon Dieu,
Tout pouvoir sur terre et dans les cieux".

"Je suis avec vous jusqu'au tout dernier jour,
Par l'Esprit que je vous enverrai bientôt;
Je viendrai vous prendre lors de mon retour,
Je vous emmènerai là-haut!"

Jésus les quitta, s'éleva dans les cieux,
Et il s'assit auprès de Dieu.

© 1994. Paroles & musique : Denis & Isabelle HEY


10 • COULEURS

On dit souvent: je ne l'ai pas choisi;
C'est mon destin qui a fait ce que je suis.
Si je devais te dessiner ma vie:
Quelques traits de couleurs, dans des méandres de gris.
Je ne suis pas là pour m'apitoyer,
Tu verserais des larmes sur mon cahier;
ça ne ferait qu'atténuer la chaleur
De ces quelques traits qui me font croire au bonheur.

C'est ainsi, je n'ai pas eu le choix de mes couleurs,
C'est ainsi, la grisaille s'est imposée dans ma vie,
Dans ma vie,
Je n'ai pas eu l'indispensable;
L'injustice est bien réelle.
Dédain et mépris, rejet, abandon,
A jamais m'ont terni sans raison.

Laissé pour compte et compté pour rien,
Je venais à peine de commencer mon dessin;
Moi l'innocent, ce petit bout tout blond,
Dès le début voulut poser son crayon.
Tracé hésitant, allure incertaine,
Trop blessé dedans pour bien aller de l'avant,
Petit faiblard que l'on regarde à peine,
S'habitue à croiser les regards indifférents.

Non, depuis, je n'ai plus eu le choix de mes couleurs,
Depuis, la grisaille s'est imposée dans ma vie,
C'est ainsi!
Je n'ai pas eu l'indispensable,
L'injustice est bien réelle;
Dédain et mépris, rejet, abandon,
A jamais m'ont terni sans raison.

Papier jauni, marqué par le temps,
Accueille aujourd'hui un crayonnage indécis.
Rien pour gommer et rien pour effacer,
Conscient du gâchis, je subis ce qu'est ma vie.

Arc en ciel, choix de couleurs, clarté, chaleur,
Arc en ciel, à la portée du grand expert,
Dans son ciel,
Il ne nie pas ta souffrance,
Mais il voudrait l'apaiser;
Lui l'Artiste par excellence
Saura mettre en valeur ta beauté;
Il guérira tes lignes brisées.
Avec lui pas de fatalité,
Remets-lui tes lignes brisées;
Avec lui pas de fatalité,...

© 1994. Paroles & musique : Denis & Isabelle HEY

CHOIX DE COULEURS

1 • ALORS, POURQUOI ?

Père, tu ne me l'as pas donné,
Pourtant tu savais bien que j'y tenais,
Que j'en avais tant besoin, Seigneur!
Père, j'ai mis ma confiance en toi,
Combien de fois t'ai-je remis cela:
Mais tu n'as rien su faire pour moi.
Père, je sais, je suis ton enfant,
Pourtant je ne puis garder le silence,
Et faire comme si de rien n'était,
Prendre un air résigné,
Parce que j'ai vraiment trop mal!
Oui, tu comprends, ça fait mal!

Mais est-ce que tu m'aimes?
Non, je ne comprends pas!
Est-ce que tu m'aimes?
Souffrance au fond de moi!
Est-ce que tu m'aimes?
Alors, pourquoi?
Mais est-ce que tu m'aimes?
Non, je ne comprends pas!
Est-ce que tu m'aimes?
Révolte au fond de moi!
Est-ce que tu m'aimes?
Alors, pourquoi n'agis-tu pas?
Mais est-ce que tu m'aimes?
Est-ce que tu m'aimes?
Est-ce que tu m'aimes?
La douleur est bien réelle...

Tout en moi me dit: j'en ai, j'en ai besoin.
Impressions et sentiments: j'en ai besoin.
J'ai tant d'arguments aussi, j'en ai besoin.
J'en conclue et je m'écrie: j'en ai besoin!

Est-ce que tu m'aimes?
Est-ce que tu m'aimes?
Est-ce que tu m'aimes?
Alors, pourquoi?

Ce que Dieu fait est parfait en son temps;
Ce que Dieu permet fait partie de son plan.
Il me voit et il m'entend,
Il me voit et me comprend.
Ce que Dieu fait est parfait,
Et il m'aime.

© 1994. Paroles & musique : Denis & Isabelle HEY


2 • LE PRIX DU PARDON

O Dieu, pour la première fois je me tourne vers toi
O Dieu, de mon horizon, j'avais rayé ton nom ;
O Dieu, j'ai construit ma vie, rejetant ton appui,
Essayant d'ignorer ton droit de regard sur moi.

O Dieu, pour la première fois je vois que tu es là ;
Toi seul, tu es la chaleur qui peut combler mon cœur.
O Dieu, l'espoir rejaillit, tu prends garde à ma vie,
Toi le Dieu d'amour, je sais que tu m'entendras.

Pardonne-moi de t'avoir rejeté !
Pardonne-moi de t'avoir offensé !
Pardonne-moi !
Viens habiter les locaux de mon quotidien,
Prends ma vie et sois-en le gardien ;
Viens habiter les locaux de mon quotidien,
Prends ma vie et sois-en le gardien.
Pardonne-moi, Pardonne-moi ;

Crois-tu que Dieu peut te pardonner,
Et faire comme si de rien n'était ?
Quand on fait le mal, il faut réparer,
Dieu est juste, et doit y veiller.
Vraiment, il ne peut te pardonner,
Bien qu'il soit un Dieu d'amour ;
Même s'il n'a cessé de t'honorer,
Sa justice est sans détour.

Qu'attends-tu de moi ?
Je suis prêt à tout pour toi, Dieu saint !
Qu'attends-tu de moi ?
J'irai jusqu'au bout, Dieu juste et saint !

Il faudrait être parfait, pour couvrir un tel méfait :
Avoir rejeté celui qui est source de vie ;
Rien en moi n'est suffisant, pour gagner un habit blanc,
Pouvoir être pardonné et recevoir sa paix.

Il fallait être parfait, pour couvrir un tel méfait ;
Alors Jésus est venu, Dieu lui-même a paru ;
Lui que j'avais offensé, c'est lui qui va se donner ;
Il va souffrir sur la croix, mourir à Golgotha.

O Dieu, pour la première fois tout s'éclaire pour moi,
O Dieu, le prix du pardon, tu l'as mis à ton nom ;
O Dieu, et je comprends mieux ma valeur à tes yeux,
Je reste sans voix, et je te reçois, prends-moi !

© 1994. Paroles & musique : Denis & Isabelle HEY


3 • FORT

Quand je suis fort, admiration,
Quand je réussis, félicitations;
Se montrer fort, respect assuré,
Honneur d'abord à qui sait gagner.
Quand tu es fort, admiration,
Quand tu réussis, félicitations;
Se montrer fort, respect assuré,
Honneur d'abord à qui sait gagner.

Se montrer fort, soutenir l'effort;
Ne pas tomber au rang d'un assisté!
Ne pas faiblir, ne pas rater,
Il faut réussir, label qualité;
Me montrer fort, estime à gagner,
C'est ma valeur qui va se jouer.
Ne pas faiblir, ne pas rater,
Il faut réussir, label qualité;
Montre-toi fort, estime à gagner,
C'est ta valeur qui va se jouer.
Montre-toi fort, soutiens l'effort;
Faut pas tomber au rang d'un assisté!

Dieu, je ne suis pas fort,
J'ai mis du temps à te le dire, à me l'avouer;
Père, je ne suis pas fort,
Je crois, je vais te décevoir,
mais j'ai peur du noir.

Peur de risquer, danger incontrôlable,
Peur de faiblir, fatigue intolérable,
Peur de tomber, échec insupportable,
(1) Peur de devoir abandonner.
(2) Non, je ne suis pas fort!

Dieu, tu le savais bien,
Tu ne t'es pas fait d'illusions à mon sujet;
Père, quel repos parfait,
Je n'ai rien à te démontrer,
Je peux rester vrai.

Quand je suis faible, alors je suis fort,
Car c'est là qu'enfin Dieu pourra agir!
Quand je suis faible, alors je suis fort,
Sa puissance enfin pourra s'accomplir!

Me savoir faible, c'est me montrer fort,
Car c'est là qu'enfin Dieu pourra agir;
Me savoir faible, c'est me montrer fort,
Sa puissance enfin pourra s'accomplir!

Sa grâce me suffit...

© 1994. Paroles & musique : Denis & Isabelle HEY

4 • SANS LA CONNAÎTRE

J’allais souvent dans ce petit square, pas bien loin de
chez moi ! Un peu de calme, de verdure, tout juste de
quoi se renouveler un peu... Et c’est là que je la voyais,
ma petite dame ; mon regard l’accompagnait alors,
pour quelques pas...

Pensées un peu familières
S’ingèrent souvent, sans plus de manières
Dans la vie de ces inconnus
Que je côtoyais dans ma rue
Pensées, tout juste sans gêne
Imagination bravant les frontières
D’un simple étranger s’emparera
Sa vie deviendra sans secrets pour moi
Je le connaîtrai, mais sans le connaître

J’aimais la voir si discrète
L’allure assurée, démarche coquette,
Le teint frais, peint au naturel
Cheveux grisonnants, jeu du temps
J’aimais ma petite dame
Et tout au fond de moi, sans oser le dire
J’espérais qu’après tant d’années
Je serais aussi belle à regarder
Je la connaissais, mais sans la connaître

Pensées un peu familières
S’ingèrent souvent, sans plus de manières
Dans la vie de ces inconnus
Que je côtoyais dans ma rue
J’aimais la voir si discrète
L’allure assurée, démarche coquette,
Le teint frais, peint au naturel
Cheveux grisonnants, jeu du temps
Je la connaissais, mais sans la connaître
Jamais ne pourrai vraiment la connaître

Elle est partie, ma petite dame
Elle est partie, m’a t-on dit
Rendez-vous devenu mirage
Elle est partie, elle s’est pris la vie !

Désespoir sans visage
Qui jamais ne se fait voir
Désespoir sans image
Qui va se dessiner dans le noir
Murée dans mon silence
Sans un geste à son égard
C’est mon indifférence
Que son cœur a su percevoir
Désespoir sans merci
A eu raison de sa vie
Laissée seule dans sa nuit
Elle est partie !

© 1994. Paroles & musique : Denis & Isabelle HEY


5 • LE FILS

Il est en lui depuis toujours,
A Dieu son Père vraiment uni;
En relation de parfait amour,
Et lui-même est Dieu, il est la vie.

Il vient sur terre, envoyé de Dieu,
Tous les pouvoirs lui sont donnés;
Mais il ne fait rien, ne dit jamais rien,
Sans puiser d'en haut le précieux soutien.

Nul n'a jamais vu Dieu le Père,
Mais Dieu le Fils nous l'a révélé;
Il est l'image exemplaire,
Du Créateur de tout l'univers.
Croire en Jésus, c'est aussi croire au Père,
Le rencontrer, c'est regarder à Dieu;
Connaître l'un, c'est savoir qui est l'autre,
Ils ne font qu'un, tout en étant deux.

Je vous déclare, au nom de la Bible,
Que le Christ est bien venu des cieux;
Je vous déclare, au risque de déplaire,
Qu'il est réellement le Fils de Dieu.

Et je proclame, au nom de l'Ecriture,
Que Jésus est bien le seul Sauveur,
Je le proclame: il n'y en a pas d'autre,
Il est le seul, ne cherchez pas ailleurs!

© 1994. Paroles & musique : Denis & Isabelle HEY

“Choix de couleurs” est une  belle création, qui exploite les petites et les grandes choses de notre vie chrétienne, avec justesse et sensibilité. 

Den-isa réunira autour de cet album tous ceux qui apprécient une musique réfléchie, dynamique et joyeuse.